Après-midi passé au dehors sous le soleil de Rinxent, puces sur la pelouse calcinée du stade, puis à Ferques, et enfin à Réty, en pleine campagne, une voie interminable où les exposants étaient disséminés, séparés pour la plupart d’une cinquantaine de mètres. J’y ai trouvé un livre, un, et pratiquement au dernier stand. Pour l’ensemble, une dizaine et rien d’extraordinaire… Je n’ai pas pris la même route pour rentrer, autant éviter l’autoroute et faire connaissance avec cette partie de la région qui nous était inconnue. Petites routes, des sous-bois, et, à un moment donné, dans un virage je ne sais où, une auberge en bord de route. Beaucoup de voitures, mais la terrasse était déserte. C’était fermé, mais dans une salle à l’arrière avaient lieu des réjouissances, mariage ou autre. Un chemin en sous-bois, un panneau indiquait la direction d’une chapelle, une vingtaine de personnes dans l’allée qui devait sans doute y mener. À la porte de la salle, un panonceau : « HEILIGE GODELIEVE ». Nous sommes repartis au hasard jusqu’à un panneau Marquise, Wimille, sommes tombés sur Pittefaux, un village bucolique comme hors du temps (les parents de Léo y avaient habité), sous-bois encore, c’était ravissant, puis St Martin et, comme un miracle, ma petite route enchantée qui évite les ronds-points de la zone commerciale. Au retour, j’ai passé en revue mes achats de la journée, ai ouvert l’un d’eux, Dictionnaire pour rire et frémir » (non : réfléchir) de Franck Schmid chez Lire c’est partir. Je le connaissais, l’avais déjà vendu (et en ai un en ligne). Je l’ai entamé. Ça s’adresse aux préadolescents. C’est curieux, parfois intrigant, assez drôle, bien fait (dommage qu’il écrive les français, les belges sans majuscule) et c’est un prétexte, ou une occasion, pour lui de donner des leçons d’écologie, d’antiracisme, de fraternité. Je l’ai lu jusqu’au bout. Voir notes…
15 juillet 2022