Quand on écrit de cette façon, on doit avoir suffisamment de dignité pour interdire que l’on fasse des affiches à partir de son visage, que l’on tire son portrait… On en fera une vedette. Et lorsqu’on passe de l’état d’écrivain au statut de vedette, on est perdu…

 

(Ce livre est de 2002. Que disent les autres, avant, après ? et le dernier ?)

 

Il n’y a guère que Sollers qui réussisse à être écrivain et vedette tout à la fois. Parce qu’il est malin. (Mon envie est d’aller acheter les autres, vite, mais en même temps je pense à Bobin, à la furie qui m’avait pris et qui tout à coup m’avait précipité dans un trou.)

 

Je note que son premier livre a paru en 1977, il y a trente ans.
Ce livre-ci est donc celui d’un quinquagénaire…

 

(Sous titre : roman. Non, ce n’est pas un roman,

même s’il le revendique comme tel.)

 

 

25 février 2005