[...] et il en allait un peu de même pour l'esprit. Alors, en désespoir de cause, j'ai entamé Bonjour tristesse, cinquante pages qui me font dire que le style est joli (mieux que je m'y attendais, en tout cas) et me font me demander comment on peut trouver un quelconque intérêt à la lecture de ce genre d'histoires (mais surtout : comment peut-on trouver un quelconque intérêt à les écrire ? et son jeune âge n'y fait rien puisqu'il s'agit du canevas consacré, tous âges confondus, de l'écrivain précoce auteur, devrais-je dire à l'académicien : quelle tristesse)...
4 novembre 1990 (dans une lettre à Marcel)