Intérêt décroissant.
Clairvoyance au départ, belle plume, belle manière de parler de
Satie, en particulier, et de la musique, en général (ce qui
reste très périlleux et, à mon sens, extrêmement difficile,
voire impossible), mais il s'essouffle, appelle à lui
l'investigation (d'ordre psychanalytique, justement), l'enquête
infantile, qui en l'occurrence sentent la justification, la
tentation d'un rehaussement de ce que lui-même commence à
entrevoir comme un appauvrissement : en bref, il commence à
ne plus savoir que dire (c'est injuste, car l'intérêt
reviendra). Mais que dire face à une expression, à un homme qui
échappe à toute dénomination et chez qui cette impossibilité
de dénomination en fait justement la qualité. Satie, il faut le
jouer, et sourire. Et s'enchanter (?). C'est tout.
p. 81 : surréaliste,
encore. Armengaud l'emploie comme les
« journalistes » et a fortiori
le public
dont ils sont référence , c'est-à-dire : à
tort et à travers. Les gens sont bêtes...
Est ajouté, pour terminer, Obstacle venimeux, dont j'ignore tout...
(Cet ouvrage ne cède pas au charme de l'esbroufe technicienne. Tant mieux. )
27 mars 1997