Télé, feu (loupé), j’ai vaguement survolé les dernières pages de Saramago (il y parle essentiellement d’écrivains dont la plupart me sont inconnus et ses propos sur le monde ne sont pas d’une grande originalité ; pas d’un grand intérêt, en tout état de cause ; je ne pense pas que je le finirai). Puis je suis monté pour me remettre à mon nouveau projet de texte encore sans titre (et sans doute sans avenir). Quoi qu’il en soit, c’est la première fois que j’entame un travail d’écriture ici et, à un moment donné, j’ai eu envie d’un café (je n’ai pas encore bu de café dans ce bureau, bouilloire, cruche et tasse sont je ne sais où), et avec lui, d’une dernière cigarette (chassez le naturel…). J’ai bien ma bouilloire, ma tasse, mais plus de café. Je vais devoir redescendre. (Mon tabac est en bas – je ne pensais pas rester longtemps debout –, mais il y en a ici, et des feuilles, des filtres, un briquet ; je vais tout de même devoir redescendre…) Une grande différence avec Tourbe : les marches ne craquent pas. (Je me suis cru à l’époque où je n’avais pas encore une bouilloire et du café soluble à disposition et descendais la nuit pour me faire un dernier café…)

 

6 février 2021

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