J'étais allé dans une grande librairie pour tenter d’y trouver un livre pour Mylène. Je pensais à L’Aveuglement, je ne l’ai pas trouvé. Il y avait bien Les intermittences de la mort, mais il ne me semblait pas le mieux indiqué pour « entrer » dans Saramago. Après avoir fait le tour de la misère des rayonnages, je me suis rabattu sur les nouveautés. C’est là qu’à ma grande surprise, j’ai vu un Saramago, selon toute vraisemblance, fraîchement sorti. En effet, 2009, Le voyage de l’éléphant. J’ai pensé en prendre un exemplaire pour elle, puis me suis ravisé. De l’autre côté, il y avait les nouveautés françaises dont Jean-Louis Fournier. J’ai failli de même en prendre deux exemplaires... Je l’ai entamé une fois rentré, poursuivi hier soir (depuis combien de temps n’ai-je pas consacré un peu de temps à la lecture le soir ?), dans mon fauteuil du bas, puis au lit avant d’éteindre la lumière. Le même ton, le même style, le même principe de narration. Deux mots me sont venus à l’esprit pour le qualifier : tendresse et malice… Il approche les quatre-vingt-dix ans. Irai-je jusque là et aurai-je la même fraîcheur d’écriture ? (fraîcheur tout court)

 

7 octobre 2009