J'ouvre au hasard le volume III de Jean Santeuil, page 87, et lis les premières lignes qui me tombent sous les yeux : « Henri après l'avoir introduit, voulut se retirer, mais Jean lui dit : Non, mon petit, tu peux très bien rester, cela me fera même plaisir. » C'est plus fort que moi, ça me fait rire... Mais nettement plus intéressant, ce passage de la page 156, pris également au hasard : « Nous vivons tournés vers l'avenir et quand nous paraissons trouver encore la même douceur aux choses qui avaient charmé notre passé, c'est que ce passé dure toujours et que c'est pareil à lui que nous rêvons l'avenir. Un tel passé n'est jamais bien vieux... » Je note le beau passage de la bille d'agate à la page précédente... J'attends de posséder les deux premiers volumes pour entamer celui-ci...
22 février 1997