« Il serait bien inutile, à propos de ce portrait, de me demander encore : Est-ce de l’histoire ? Est-ce du roman ? Je répondrais : Je crois… que c’est du théâtre, comme il convient à mon sujet. Mais si c’est du théâtre, pourquoi est-ce un récit ? Aux Buffons littéraires de décider du genre, de ce qui est vrai, de ce qui ne l’est pas, de ce qui l’est peut-être, de ce qui l’est presque. Pourvu que moi j’aie mes libertés ! » Il n’empêche qu’il y a là une vie assez étonnante et c’est presque un film au sujet de Guitry. Quelles que soient la vérité, la véracité de ces lignes, il vit en plein et de l’exacte manière dont on peut l’imaginer, dont je l’imagine, dont on peut le voir sur une scène (au cinéma, à défaut de pouvoir le voir autrement)... Je note cette curiosité : le texte est composé de trois parties : « La vie au théâtre », « Relâche », « Le théâtre dans la vie ». Toutes les pages étaient coupées, sauf celles de la deuxième partie, intactes. Pourquoi ce lecteur a-t-il délibérément sauté cette partie ?...

 

30 novembre 2003