Est-elle speakerine, on ne sait. Mais du moins en a-t-elle l’apparence, l’extérieure assurance car à peine la porte s’est-elle ouverte qu’elle lance en avant sa main et dit :
« Madame, mademoiselle, monsieur, bonjour. Je vais être sous peu votre nouvelle voisine, aussi j’ai jugé bon de prendre les devants et de venir me présenter : je m’appelle Zita, et je cherche ma sœur et mon père. Sauriez-vous me dire où je peux les trouver ? »
Agnès ne répond pas à l’invite de la main ; elle n’a d’yeux que pour l’autre qui tient légèrement levée une très fine canne blanche...