– Sa parole et Sa puissance. Et c’est pour cela – et pardonne m’en – que j’ai usé de ce subterfuge, de ce truc, de prime abord : afin que tu sois aussitôt mise en contact avec Sa force et Sa puissance. Car sache qu’avant que tu n’ouvres cette porte, rien de tout ce que je viens de te dire ne m’était connu : c’est Elle qui m’a soufflé ces mots, c’est par ma bouche qu’Elle s’est exprimée.

– Mais...

– Je comprends que tu sois déroutée, égarée, car qui ne le serait pas à l’écoute de tels propos dont l’instant d’avant on ne soupçonnait même pas l’existence ?

– Mais je ne comprends rien, Louise !

– C’est pour te faire comprendre que nous sommes venues te visiter. »

Et Louise raconte à Estelle et à sa compagne l’histoire d’Honorine qui, comme entrée en matière pour l’émulation de ces deux nouvelles recrues, aurait choisi la célébration botanique et agricole du mois de mai.

D’aucuns s’arrogent le droit d’en douter...