– Que tu ne vas pas remettre en question, j’espère !
– Non, mais il reste que lui-même, Augustin, sort d’une période de dissolution et de dissipation, et je me demande...
– Mieux connaître le bien en ayant combattu le mal.
– Peut-être.
– Je suppose que tu fais allusion au Tolle et lege.
– Prends et lis ? Non, je ne vois pas.
– Attends une minute. Tu n’es pas en train de me dire là que tu ne connais pas cela !
– Non je t’assure, je ne vois pas.
– Là, tu m’étonnes, mon vieux ! Car c’est jusement en relation directe avec la première période de sa vie, dissolution et dissipation, comme tu dis ; et même si ce n’est pas d’une importance première...
– Au fait, mon vieux !
– Eh bien, on raconte qu’un jour, livré aux violentes agitations qui ont marqué et troublé sa jeunesse – qu’il raconte dans ses Confessions, justement –, Augustin a fui la compagnie de ses amis pour aller trouver paix et calme dans le bosquet de son jardin. Et là, il entend une voix qui lui dit : Tolle et lege... Très surpris,
– On le serait à moins !...