Bref, nous rentrons demain à Paris. Ici, il fait nuit. L'avion doit arriver à Roissy à 9 h 30 ("si tout va bien" ajoute Stern). Ne viens pas me chercher, je rentrerai par mes propres moyens. D'ailleurs, Brodski sera là, et puis je dois d'abord passer à la Bastille pour voir Zoltov (tu sais, le récital à Pleyel, pour la mi-février ?).
Je devrais être à la maison dans le courant de l'après-midi.
En attendant, je t'embrasse bien fort. Embrasse mère de ma part et prends bien soin d'elle.
Ton "grand" frère, Sébastien
P.S.: je viens tout à coup de réaliser que cette lettre arrivera après moi ! (c'est bien de moi, te dis-tu, non ?) Tant pis, c'est fait, je l'enverrai quand même. Nous aurons le plaisir de la lire ensemble. Je te passerai juste un coup de fil tout à l'heure pour t'avertir de mon arrivée. Je t'embrasse...