C’est par la droite qu’il l’a fait, c’est-à-dire en ayant choisi la route de la cheminée et du Majorelle qui n’a pas manqué de lui éclairer le visage fièrement exposé et tourné de mon côté afin que je puisse mieux y lire le sourire faux qu’il me destinait ; et tandis que l’autre occupait sa chaise – autre que je n’avais pas reconnu de suite à cause de l’ombre qui stagnait au-dessus de la table –, il est allé jusqu’au lit, où il a commencé par s’asseoir avant de s’y étendre, le regard fixé au plafond, comme pour marquer définitivement la scission qu’il avait décidé d’invoquer à notre encontre.

C’est ainsi que Saturnin, en provoquant le départ de Géraud dont il prenait la place, a créé la première fracture parmi les lions.

Ce serait la première et dernière, ce dont personne dans la pièce ne pouvait encore se douter, et moi moins que quiconque puisque je tournais le dos à la porte et n’avais pas vu Hyacinthe entrer...