Ainsi il sait à présent qu’il en sera de sa poche pour les deux calendriers offerts à Bienvenue, car après une nouvelle traversée de la misère – Augustin qui ne répond pas, l’hôtel dont il ne peut rien tirer, Anselme qui n’entend pas, Félicité qui lui envoie sa fumée au nez, Martine trop occupée, le foyer à l’image de l’hôtel, le 8 inhabité (encore qu’il lui semble entendre des bruits en provenir) –, il ne lui reste plus que Clémence, Denise, et Roméo, dont il attend peu, n’espère pas grand-chose, en tout cas pas davantage que le prix proposé qui, de surcroît, se verra converti en un verre que Roméo préférera lui offrir plutôt que de s’encombrer d’un vulgaire assemblage de papier mal tourné ; et c’est bien ce qui se produit : Clémence et Denise lui prennent chacune un calendrier à sa valeur juste et Roméo lui offre un Picon-bière en ignorant ostensiblement la chose que Romaric lui met pourtant sous le nez...
Alors, il quitte la rue V., en omettant volontairement le numéro 2 dont l’homme lui est inconnu et la femme lui semble hallucinée, et aborde l’avenue S., du moins sa seconde portion où le prix du calendrier des pompiers va passer de vingt balles à trente...