« Il s’est peut-être passé quelque chose de... grave dans cette chambre. »
Luc hausse les épaules.
« Je ne sais pas. Vous savez, on se fait souvent un monde de pas grand-chose. » Puis en se souvenant tout à coup d’un détail : « Au fait, savez-vous ce qu’il y a derrière cette porte ? »
Il désigne la double porte de l’ancien réfectoire.
« Avant, c’était le réfectoire. Maintenant, rien. Enfin, je crois. Mais vous n’avez qu’à aller voir, c’est toujours ouvert.
– Justement, non. » Il emboîte le pas de Raymond qui s’en approche. « La première fois que je suis venu, avec l’Économe, c’était fermé. Et nous n’avons pas réussi à ouvrir. Ni même à savoir comment c’était fermé. »
Raymond tente en vain d’ouvrir.
« C’est bizarre, c’est toujours ouvert. » Lui reviennent en mémoire quelques passes rapides et fameuses, à l’intérieur, dans le noir. « Mais l’Économe vous a pas dit que c’était le réfectoire ?
– Non...