– Bon, d’accord. C’est vrai que ça devient déplaisant. » Elle se lèvera. « Admettons que je n’ai rien dit. » Enfilera sa veste tandis que Roseline à son tour se lèvera.
« Mais tu l’as dit !
– Eh bien, disons que c’est une bonne blague et on n’en parle plus. »
Reine se dirigera vers l’entrée du séjour, passera ensuite dans le hall, Roseline à sa suite qui la rejoindra à la porte afin de la lui ouvrir. Puis elles resteront un moment sur le seuil, à bavarder de choses et d’autres, comme si de rien n’était ; puis se feront la bise.
« Sans rancune, ma grande ?
– Je ne sais pas, tu sais. Que tu me prennes pour une menteuse me chagrine un peu, et je...
– Tu ne mens pas, tu dissimules. » Elle sourira et lui accordera une dernière bise. « Et le mensonge a des vertus autrement plus excitantes que la vérité. Je t’appelle demain, chérie.
– Embrasse Fabrice de ma part.
– Et toi, ton bel inconnu. » Et devançant une réplique : « En rêve, bien entendu. »
Elles s’adresseront un dernier sourire, tandis que la porte de l’appartement d’en face s’ouvrira pour livrer passage à un homme qui délibérément s’avancera en leur direction...