Où donc as-tu été traîner, Prisca ? Devant qui sous qui t'es-tu allongée, vautrée ? La belle affaire, je la vois bien, Prisca, je te vois bien, à roucouler, à rouler des yeux et des fesses, te mouiller la bouche, arquer la jambe et cambrer les reins, à bomber le torse, qui pourtant n'en a pas besoin, ah que non ! pas besoin, ni besoin de rien, rien faire rien bouger, juste être là, il n'y a qu'à te regarder pour comprendre aussitôt que tu en veux, en veux plein, jusque là, ne pense qu'à ça ou peu s'en faut, ne jure que par ton ventre et tes cuisses ! Autour de quel ventre les as-tu serrées, pressées, entortillées, entremêlées ? Et quand ? Comment ? Note bien que je m'en fiche, c'est juste pour savoir, curiosité, amusement, jeu, savoir la tête qu'il a pour que je puisse vous imaginer tous les deux, vous voir, ah la rigolade !, ridicules et obscènes, à vous en foutre tandis que je n'y suis pas, et à rire en pensant à la tête que je pourrais faire ! la tête que je ne ferai pas, ah que non ! car si tu savais comme je m'en fiche, comme je m'en fous, comme toi-même tu t'en fous, t'en fous plein à ras-bord, jusqu'à ce que ça déborde, qu'il y en ait partout, merde...