1) obligation de respecter scrupuleusement la marche du temps, en l’occurrence l’ordre du calendrier ; c’est-à-dire rédiger effectivement un texte par jour, l’achè-vement d’un tableau marquant le début du jour suivant. Aucune limitation de longueur et de durée n’est fixée : les unités nécessaires et suffisantes sont le mot et la seconde ;
2) tout le projet doit être manuscrit ; la dactylographie – tolérée pour cause d’illi-sibilité du manuscrit – sera fixée à la fin de la semaine pour envoi, la semaine suivante, au destinataire (celui-ci est le même que celui du Journal) ;
3) afin de prévenir d’éventuelles influences supplémentaires – et de m’offrir à chaque fois le plaisir de la découverte –, interdiction absolue de prendre connaissance du prénom du jour avant le moment de la rédaction, c’est-à-dire, dans l’immense majorité des cas – activité salariale oblige, à laquelle s’ajoute ma propension à n’écrire que la nuit –, à partir de 22 h 00. Ce moment est déterminé par l’ouverture du cahier...