N.B. : à ces deux noms, et bien qu’il n’en soit fait nulle mention dans le Journal – je ne peux donc me fier qu’à ma mémoire –, se doit d’être ajouté celui de Georges Perec, dont je ne me suis rendu compte du rapport que mon projet entretenait avec sa propre œuvre (le magistral La Vie mode d’emploi, pour être précis) qu’aux premiers jours de février. Je peux jurer que je n’y ai pas pensé un seul instant auparavant (dans le cas contraire, je n’aurais pas permis à ce projet de voir le jour). Le lien étant fait (à ma stupéfaction et à mon désarroi), ma première réaction a été de tout interrompre. Mais, entre le respect que je devais à une œuvre dont la ressemblance avec mon entreprise était manifeste, et celui dû à ce contrat passé avec moi-même (qui, à ce stade, était trop avancé pour ne pas être suspendu sans rancœur, amertume et douleur – arrêt auquel défection, démission, faiblesse, pusillanimité, voire lâcheté, pouvaient ne pas être étrangers), j’ai opté, au bout du compte, pour le second (il est à préciser, à ma décharge, qu’à cette époque il ne s’agissait que d’une expérience personnelle, liée à la correspondance et détachée de toute intention ou idée de publication)...