« Je... eh bien, les champs et...

– Tu vois que tu ne m’écoutes pas ! » il n’y a pas l’ombre d’un mouvement, d’un frémissement dans la totalité de son corps,

« Si, je t’écoute ! Mais...

– Très bien... Puisque j’ai commencé, je vais terminer. Mais tu ne viendras pas me dire ensuite que...

– Je t’écoute ! »  à ce point que tout à coup elle a un doute, et le doute se précisant, elle prend peur,

« Tout cela, c’était pour les champs. Maintenant, je passe au deuxième domaine qui est la vigne. Alors, pour la vigne, c’est tout simple » et fixant sa poitrine, s’aperçoit qu’elle ne se soulève plus, « puisque tu te contentes de faire les premiers labours de déchaussement, de terminer la taille et de mettre en place les échalas. Et c’est tout... » y pose la main qui ne sent plus rien, « Maintenant, troisième et dernier domaine : le jardin » y plaque l’oreille qui n’entend rien, « Et pour le jardin, c’est encore plus simple, puisque, d’une manière générale, tu peux commencer à semer en pleine terre la plupart des légumes. » et se met à la secouer aux épaules, « Cependant, méfie-toi des variations de température, et il ne faut pas que tu oublies d’abriter les plantes à l’aide de paillassons chaque fois que l’on prévoit une vague de froid, » secoue en pleurant le corps inerte au large regard ouvert, « sinon, ça peut être fatal... Mais j’y pense !... » inerte et définitivement arrêté. « Et Honorine ?... »