Je l'ai laissée se dépatouiller avec Prisca et Paulin qui par miracle s'est tout à coup tu, et j'ai attendu qu'elle en ait fini, qu'elle revienne dans le séjour pour mieux la regarder ; et c'était bien elle, pas de doute, bien elle, même si là elle était pâle, avait les traits tirés et les yeux cernés alors que je l'avais toujours vue resplendissante, même si là elle avait un petit tailleur gris triste et au cou un foulard de soie noire alors que je la voyais toujours dans des robes et des mises colorées. Mais bien elle ! pas de doute ! et de la voir là assise à la table à rédiger et à diagnostiquer dans un monde silencieux à mes oreilles, j'ai de nouveau été tout remué, et même plus puisqu'elle était là tout près, plus remué car elle était là comme si elle y habitait, et j'ai dû croire un moment que c'était vrai, qu'à sa place c'est Prisca qui était en visite et partirait, car lorsqu'elle s'est levée, a refermé sa sacoche et s'est dégagée de la table, je me suis placé à côté d'elle (à la coller) et avec elle me suis avancé vers Prisca à qui j'ai aussi tendu la main pour la lui serrer...