Et moi de cet ordinaire en peau de cabanon, je n'en voulais pas, n'avais pas envie d'y goûter, c'était trop déjà, et cette après-midi qui démarrait je la voulais à moi : calme, souffler, respirer... Alors j'ai fait la première chose qui me soit venue à l'esprit : j'ai appelé un médecin. Et comment appeler un médecin quand on n'en connaît pas et quand on est dans ces circonstances où la dinguerie environnante commence à vous labourer les nerfs, les sens, la raison ? Eh bien, on prend l'annuaire, et l'arrondissement dans l'annuaire, et on tire un numéro au hasard en priant que le type en question soit précisément sur le toit à ce moment-là et qu'il n'ait qu'une corde à descendre pour venir vous soulager... C'est ce que j'ai fait : une secrétaire fadasse a pris bonne note du tout et m'a promis "promptitude et diligence". Diligence, tiens donc. Et c'est vrai que c'en était pas loin, car dix secondes n'avaient pas passé qu'on sonnait à la porte !...