En écartant les deux pans ainsi obtenus, je dégageais une bonne partie de la jambe ; mais il restait encore des zones d’adhérence dont je ne savais comment me débrouiller : l’une à la pliure proprement dite de la jambe ; l’autre à ce fameux point de contact des deux membres. À ces deux endroits, le tissu du pantalon restait pris, et je ne pouvais le libérer que de deux manières : en bouleversant la position de la jambe gauche ou en exerçant dessus une traction.

Comme ces deux possibilités m’étaient interdites – du moins est-ce ainsi que je l’ai senti, l’une et l’autre devant provoquer, par l’effort, la contrainte, le déplacement, un changement dans la composition de l’ensemble, et, a fortiori, mon élimination pure et simple de cette épreuve –, je me suis décidé pour une découpe totale de la jambe du pantalon de telle sorte qu’il ne reste plus d’elle que les parties emprisonnées – sectionnées à fleur de peau –, soit : la pièce sous la cuisse jusqu’à la pliure du genou, et celle, beaucoup plus petite et de forme presque carrée, correspondant à la zone de contact des deux jambes.

J’ai opéré de la même manière pour la jambe droite, dont il n’a bientôt plus subsisté qu’une longue pièce sous la cuisse (du moins, cette partie d’elle au contact avec la chaise) et, bien entendu, une identique parcelle à l’endroit de la réunion des deux jambes...