et appellent la maîtresse de maison par son prénom.
Je vous retournerai bien la question, a envie de dire Lazare, qui, au lieu de cela, se présente en feignant la bonhomie et la conciliation.
« Ah, la police. Je suppose que c’est pour Habib. » Et en pointant l’index en direction de la porte du cabinet de toilette : « C’est par là. Je crois que vous vous trompez de chambre. »
Lazare torcherait bien ce morveux ; mais il n’en fait rien, ça pourrait nuire à son enquête qui lui semble prendre un tour tout à fait intéressant. Alors, il simule et feint, opine de la tête avant de suivre l’impudent dans l’autre chambre où il n’a strictement rien à faire...