Julien regarde Victorien ; Victorien regarde Cyrille et sa tête s’emplit de chaleur, cette chaleur qui de même emplit le soir presque nuit et les trois corps mâles qui, successivement et lentement – cette lenteur qui suit une longue ankylosité, tant physique que cérébrale –, vont se mettre en branle et émettront l’idée d’une balade du côté de la rue L. qu’ils se proposeront de joindre par l’allée des garages, c’est bien plus court – et pour l’obscurité, elle n’aura rien à craindre, leur présence est un gage de sécurité.
Cyrille, candide, acquiescera, et Victorien, qui de là-haut aura tout entendu, hurlera silencieusement, fou de colère et de jalousie...