En attendant que me vienne une idée au sujet de Martine, sujet (sujette) du jour, quelques mots à propos d’hier et d’aujourd’hui, destinés au Journal qui pâtit de plus en plus de l’arrivée du Rapport. Mais y réfléchissant, je m’aperçois que je ne pourrais y parler que du Rapport. Quoiqu’il y ait tout de même la maladie. Mais vaut-elle la peine que j’en parle ? Alors, juste un peu. Je suis effectivement malade, cette fois-ci pour de bon. Rien de bien affolant ou de terrifiant, juste une petite crève qui, au bout du compte, n’est pas très désagréable. Ce n’est pas assez fort pour que ça m’empêche de tenir assis (voire debout) et malgré tout de vaquer, mais suffisamment pour un maintien dans une sorte d’état frissonnant et ouateux, qui m’interdit par exemple toute sortie (cela explique en partie le retard que va prendre cette semaine au niveau de l’envoi) et ce confinement forcé n’est pas trop déplaisant, bien au contraire (sédentaire est le mot que tu as employé l’autre jour)