Et ainsi s’achève le deuxième mois de l’année, c’est-à-dire le deuxième mois du Rapport. J’en suis à cinquante-sept textes, ou assimilés, et m’en reste encore trois cent six à composer, c’est-à-dire six fois autant.
Que ressort-il de tout cela ? Je ne sais pas. Il me faudrait tout relire et pour l’instant je n’en ai guère le courage, ni vraiment l’envie. Quelle est mon opinion au sujet de ces deux mois bouclés ? Je ne sais pas. Je sais qu’il y a pas mal d’erreurs, de maladresses, qu’il y a bon nombre de textes à remanier – mais là n’est pas le but –, je sais qu’il y en a des mauvais, des qui ne me satisfont pas tout à fait, d’autres pour lesquels j’aurais aimé d’autres mots, d’autres formes, ou que j’aurais voulu développer, mais je sais aussi qu’il en subsiste que je trouve réussis, que j’aime beaucoup. Et je sais enfin que j’ai toujours l’envie de continuer, même s’il arrive assez souvent qu’une fois devant la page, j’ai envie de tout laisser tomber...