[...] Une fois rentré, j’ai feint d’ignorer l’alcool (mauvais) et la fatigue (pernicieuse) et en ne me sentant pas en forme pour écrire, j’ai décidé de poursuivre ma lecture de mon (ton, notre) Breton. J’ai évidemment lu deux lignes. Alors, je me suis décidé à une petite écoute. La Bohème, par exemple. J’en ai écouté vaille que vaille une face avec deux accès de somnolence [...]. Alors, je me suis résolu au sommeil. Mais auparavant une cigarette que je suis venu fumer ici, dans le bureau. Tu connais le piège du bureau. Ça n’a pas loupé, me voilà en train d’écrire et à me préparer une seconde roulée... Cependant, je ne pense pas pouvoir passer au Rapport. Je n’ai pas tout à fait les yeux en face des trous (belle expression tout de même). C’est dommage car je m’étais préparé (mentalement) un très beau texte pour Bénédictine qui m’a été inspiré par une gamine que j’ai matée cette après-midi et qui m’a profondément troublé...

Je pense que Bénédictine (qui de toute manière ne lui convient pas) sera le plus court du lot...