J’étais décidément trop défait, trop las, trop absent pour espérer ce matin pouvoir me lever et, semblant de rien, me rendre au bureau. J’ai donc profité de cet avantage que m’offre le fonctionnariat – celui d’être complètement remplaçable – pour m’octroyer une journée supplémentaire de congés : pour cela, un coup de fil ce matin a suffi, il n’y a même pas à demander, mais simplement à dire, imposer...
Il y avait la fatigue et tout le reste, tout ce qui est lié à ces quatre journées particulières, mais aussi le travail à reprendre – le vrai –, et je devais le faire au plus vite, sans réfléchir, sous peine de voir une semaine entière s’écouler qui aurait entraîné avec elle un retard supplémentaire et surtout beaucoup de paresse. Retard du Rapport, mais aussi de SdeF qui désormais ne peut plus se permettre le moindre délai : il n’y a plus que la scène finale à écrire et les dernières corrections à apporter...