SdeF m’absorbe complètement. Pour paraphraser Lautréamont, je dirai que les émanations charmeuses de ce texte imbibent mon âme comme l’eau le sucre.
À la veille de ton arrivée, soit dans quelque dix-huit heures, j’en ai presque terminé. C’est du moins ce que je me disais en fin d’après-midi lorsqu’il me semblait qu’il ne restait plus (quelle assurance !) que la page finale et les corrections.
Mais à la certitude succède le doute, et à la confiance, la peur et le dégoût. En survolant mentalement l’ensemble, je ne suis plus sûr de rien, et en considérant le temps que me prendra encore toutes les corrections – travail immense, du page par page, et l’ensemble a dû presque doubler –, je me demande si j’aurais le courage : combien de temps tout cela me prendra-t-il avant que je puisse dire, enfin, voilà c’est fini ? et comment se fait-il que je sois encore intéressé, attiré par ce texte après tout ce qu’il m’a coûté ?...