Parlant de culpabilité, je pense tout à coup à SdeF. Je m’étais promis durant cet arrêt de le reprendre et si possible de le terminer, ne serait-ce que partiellement. Cela fait plus de dix jours que je suis à la maison et je ne l’ai toujours pas ouvert (et je n’invoquerai pas la maladie ou le froid comme excuses). Pourtant, je n’arrête pas d’y penser, et chaque jour, j’ai l’impression de repousser au lendemain le moment de m’y remettre. Ainsi aujourd’hui je m’étais décidé à y passer l’après-midi. Mais au moment de l’ouvrir, il m’a paru tout à coup plus urgent de faire la frappe du journal et de mettre au propre les deux derniers jours du Rapport. Ça m’a pris l’après-midi et sans cesse je me suis vu prêt à tout arrêter et à m’y mettre. Je ne l’ai pas fait, me disais à chaque fois que pour l’heure il fallait achever la frappe et que demain était là pour m’y mettre sérieusement... Je repousse sans arrêt cet instant. Et je me sens depuis quelques jours coupable de cette attitude. Est-ce justifié ?...
Il est 2 h 00, et j’ai encore à m’occuper d’Eugénie. En trois pages qui sont les dernières de ce cahier...