Ses lèvres sont entrouvertes, son teint semble pâle, elle n’a guère d’autre expression que celle de l’absence : elle y est superbe...
Les quatre disques reposent à plat et en pile sur le sous-main de mon bureau. Le sien est appuyé verticalement contre la mappemonde à gauche, et tandis que sa voix dit Entre autres et pas en traître et que j’asperge Hodges de « Fée du logis », je la regarde.
Je la regarde, et je ne parviens pas à me l’ôter de l’esprit. Je la regarde, et je ne parviens pas à comprendre cette soudaine attirance, presque physique, que j’éprouve pour elle. Je la regarde en me laissant doucement gagner par le second vertige, le premier étant celui de ma rencontre définitive avec elle, que le hasard, ou la coïncidence, est venu m’offrir à mon retour à l’appartement... Je ne crois guère au hasard, ni à la coïncidence, je leur préfère le terme de signe, et que le signe soit du hasard grimé et déguisé n’y change rien. Et je dis que ce qui m’a été offert à mon retour n’appartient pas au hasard, au sort ou à la coïncidence, mais bien au règne du signe...