Au recto, en haut et à gauche, il y a la simple mention du nom en caractères minuscules, vraisemblablement un Univers : isabelle adjani. Le fond de la pochette est blanc ; elle y repose sur le flanc, le cliché ne la dévoilant qu’à partir de la ceinture. Elle occupe la presque totalité de la surface, est appuyée sur le coude gauche, l’avant-bras à plat sur le sol, main droite – l’avant-bras vertical masque la taille du jean – recouvrant la main gauche dont seules les extrémités du majeur, de l’annulaire et de l’auriculaire sont apparentes. Elle porte une ample chemise rose pâle (ou beige : je discerne mal les couleurs) dont les manches sont retroussées : jusqu’au coude pour le bras gauche, à moitié de l’avant-bras pour le droit. Les boutons sont métalliques, à pression et recouverts de nacre. Les trois premiers sont défaits et laissent apparaître une longue et fine bande de sa peau ; mais rien que sa peau d’où toute trace de poitrine est absente, ainsi que sous le tissu qui malgré sa tension du côté gauche, dû à l’étirement que provoque la position de son coude sur le sol, ne montre pas le moindre signe de la présence d’un sein et, à ce stade, elle pourrait tout aussi bien être un garçon. Mais il reste la tête, il reste le visage qui lui rompt tout à fait l’équivoque, l’ambiguïté ; il est penché, presqu’à l’horizontale, et dirait-on appuyé sur son épaule gauche (mais ce n’est qu’une impression, causée par la chevelure qui recouvre cette partie-là de son corps)...