Le deuxième est Miles Davis, Four & More, CBS 62655, pressage français, sans date. Il y est précisé : Recorded live in concert, mais rien n’indique de quel concert il s’agit, en quel lieu et à quelle date. Seule la voix nasillarde et répugnante d’un présentateur américain laisse à penser qu’il s’agit d’un concert aux États-Unis... En plus d’Antony Williams et de George Coleman (y a-t-il un lien de parenté avec Ornette ?), il y a Herbie Hancock (à cette époque encore pianiste et non marchand de soupe en sachets) et Ron Carter. Ça date vraisemblablement de 1965 ou 66, et malgré le mauvais état du disque, c’est réjouissant (Miles savait encore ce qu’était une trompette).
Le troisième est Johnny Hodges, Triple play, RCA FX 21 7102, pressage français, sans date. Je ne connais Hodges que de nom, mais obscurément, je l’ai toujours associé à un certain type de jazz bon enfant et rassurant, celui des accompagnements d’ambiance des boîtes chics états-uniennes et actuellement des supermarchés. Je l’ai écouté par bribes : c’est exactement cela.
Le quatrième est Yéyé, de T.C. Matic, EMI Pathé Marconi, 1192071 PM264, 1985. C’est le quatrième et dernier du groupe et autant les trois premiers sont éclatants que celui-ci est banal et consternant. Je le connaissais déjà, mais, d’une certaine manière, l’ai pris pour clore le cycle T.C. Matic qu’Arno a délaissé pour s’en aller voguer seul, tant pis pour lui...