La fête qui se prépare au troisième étage du numéro 6 ne saurait se faire sans femelles (encore qu’il ne soit pas sûr qu’au fond de chacun d’eux ne gigote pas le lointain désir que cette brune effrontément belle leur soit effectivement seule et unique compagne, qu’à tour de rôle et vraisemblablement de force, ils honoreraient), doux vocable auquel ils prétendent redonner le caractère neutre que lui appliquent les anglo-saxons, mais qui en vérité est bien empreint de toute la péjoration que leur accent distingué est capable d’exprimer.

Aussi, cette fois, c’est Irène qui s’avance et s’annonce, et à présent sonne à la porte que Bénédictine munie de son verre va ouvrir...

« Bonjour, chérie... »