– Deux. Le tout dans ce bol-là.
– Avec les fleurs ?
– Avec les fleurs.
– Et pour le reste ?
– N’importe quoi. Ce qui se trouve.
– Alors, ce sera pain grillé et camembert.
– Va pour le camembert.
– Mon prénom, c’est Ida. »
Il lui a serré la main en lui disant le sien, puis s’est rassis et s’est mis à lui raconter une histoire de boutons en trempant son pain de camembert dans son café trop fort.
De ce jour, il n’y a plus eu de secrets, Ida ayant été le seul que Guénolé s’était provisoirement réservé. Mais depuis hier, une partie de son esprit s’est de nouveau fermée, s’est close autour d’une décision qu’il a prise alors qu’il embrassait Ida au retour de son travail.
Il l’embrassait sur le seuil de la porte de communication entre la cuisine et l’arrière-boutique. Elle souriait, comme à l’accoutumée, et même riait, sorte de rire incontrôlé qui l’a intrigué...