L’aristocrate et l’artiste ont ceci de commun qu’ils vivent tous deux dans un univers particulier qui échappent à tout code social et dans lequel ils n’ont rien d’autre à faire que vivre et être, solitaires (rien à prouver, ni à démontrer : seulement être, c’est tout). Parties du tout, ils ont le Tout et vivent et opèrent au sein du Tout.
Les autres partent de rien pour arriver à quelque chose : ils sont vulgaires. Le summum de la vulgarité serait donc le parvenu, et, par extension, tout être amené par le biais (l’aide, l’appui, etc.) de ses congénères à réussir.
L’aristocrate et l’artiste ne réussissent pas : ils sont.
La réussite est vulgaire (de même que tout ce qu’elle suppose : hiérarchie, promotion, récompense, gratification, etc...)