On peut même aller jusqu’à dire que le couple est vulgaire. Le couple est la rupture de l’un, la dislocation de l’unique, de l’être. C’est la remise, bon gré mal gré, d’une partie de soi, donc de l’individu, au profit d’un autre être, autre soi, que l’on ne connaît pas et que l’on a toutes les chances de ne jamais connaître.
Rupture de soi, don à l’inconnu en faveur d’un code social (et physiologique, malgré tout) quasi unanimement consenti.
Le consentement d’un tout de tous est le schéma premier du commun, de la vulgarité admise comme signe d’humanité.
Le couple est signe d’humanité. Le couple est vulgaire. A fortiori, tout ce qui s’y rattache (ou l’attache) l’est :
- l’époux, comme nominatif, est vulgaire
- l’épouse, comme nominatif, est vulgaire...