Il a alors le regard posé sur Olivier dont le sourire figé lui remet brusquement en mémoire celui de l’inconnu.

D’un bond, il se lève et se dirige vers la fenêtre dont il écarte le rideau : Arsène est devant la mercerie dans laquelle il semble avoir l’intention d’entrer.

« J’arrive ! »

Et sans plus de précisions, quitte la pièce et file dehors en direction de sa voiture garée de l’autre côté de la rue.

Ulrich et Brigitte, à la fenêtre, le regardent y entrer, puis en sortir muni d’un appareil photographique, qu’il se passe autour du cou et dissimule derrière les pans de son blouson avant de traverser de nouveau la chaussée, mais cette fois pour descendre le trottoir en direction du Turandot où il pense entrer se poster.

Très vite, ils le perdent de vue.

« Mais qu’est-ce qui lui a pris ? » fait Brigitte.

Résigné, Ulrich hausse les épaules.

« Sans doute un quelconque djihadiste dont on verra le portrait demain dans les journaux... »