À l’intérieur se tient un homme coiffé d’un feutre et assis à la petite table Louis-Philippe du séjour/salon. Il compulse un album de famille. L’espace de la table devant lui est encombré de ses larcins, dont justement la collection complète des disques de Jacques Dutronc. Manifestement, il était prêt à tout enfouir dans un sac et une valise ouverts à ses pieds, qu’il a momentanément délaissés pour se mettre à l’examen de cet album. On ne sait ce qui l’a poussé à l’ouvrir et à en prendre connaissance, mais il est un fait qu’il le fait avec une grande concentration et une évidente fascination, et sa concentration est telle qu’il n’entend pas la porte de l’appartement s’ouvrir, ne s’aperçoit pas de la présence dans la pièce de la légitime propriétaire des lieux qui braque sur lui un petit pistolet de dame à la crosse nacrée...