Voilà à peu près tout ce que je peux en dire, de la rue, de cette ville, cette ville que je ne nommerai pas ; elle n’est pas nommable, je ne peux la nommer car il pourrait tout aussi bien s’agir de Lille, Bordeaux, Lyon ou Toulouse. Ou de Paris, comme certains l’ont déjà prétendu (alors, va pour Paris). Ce qui compte c’est que ce soit une agglomération urbaine importante ; suffisamment importante pour qu’une telle rue puisse exister, pour que se sente bien le caractère de repos, de porte-à-faux de cette rue où je ne fais que passer, je ne m’y attarderai pas, ne m’y arrêterai pas, que l’on me comprenne bien...
Au fait, je suis à pied. Cela tombe probablement sous le sens, car comment aurais-je pu en parler de cette manière si j’y étais passé en voiture, aussi lent son régime ait-il été ? car comment autrement aurais-je pu tendre le bras au-dessus du caniveau pour y laisser tomber mon épouvantable mouchoir ?...