C’est en sortant de chez Mathilde et Isabelle que je suis tombé sur Geoffroy, nez à nez, pourrais-je dire, si le sien n’était pas tout à fait inexistant au milieu de sa face sèche et étirée.
Il venait de chez moi et repartait. Et comme de fait :
« Je suis passé chez toi. Tu n’y étais pas. Je repartais. »
Puis :
« Quel hasard », sans la moindre expression, à l’instar des trois phrases précédentes, comme de toutes celles – brèves, réduites, télégraphiques – qu’il prononce, car au portrait de Geoffroy au minuscule nez se doit de s’ajouter la voix la plus blanche qui puisse s’imaginer. Geoffroy ne parle pas : il transmet...