– Justement. C’est un bien.
– C’est un bien que ça me fasse souffrir ? C’est un bien que j’en souffre de nouveau ?
– Pour connaître le soulagement, tu dois extirper la souffrance. Et pour ce faire, en parler.
– Non, Gaël !
– La regarder en face, la combattre, lui arracher tout ce qu’elle a de...
– Non.
– Sinon, ça ne sert à rien. Sinon, tu ne t’en sortiras pas.
– Mais me sortir de quoi, Gaël ? Tu me parles comme si j’étais une de tes patientes.
– C’est un peu ce que tu es, non ?
– Oh. C’est ainsi que vois la chose !
– Comprends-moi, Martine. Il faut que je fasse abstraction de notre amitié et de nos liens professionnels si nous voulons aboutir quelque part ; pour au moins que je puisse comprendre. Car il faut que je te comprenne, tu es bien d’accord ?...