En dehors de la contemplation de Cyrille, Victorien n’a qu’une seule passion : les cartes. Modeste, quant à lui, a toutes les passions ; c’est-à-dire qu’il n’en a aucune ; c’est-à-dire qu’il vit (et à la question : avez-vous une passion ?, il répondrait certainement : la Passion, c’est les souffrances et le supplice du Christ ; la passion, jusqu’à une époque récente, signifiait souffrance ; en dehors de ça, je ne sais pas ce que ça veut dire, ou alors serait-ce une extraction d’une partie de vie de la vie, ce provoquant une répulsion du reste de la vie – et c’est donc bien une souffrance : extraire comme on extrait une dent : souffrir pour ne plus souffrir – ; et moi, je ne veux rien extraire, ou soustraire, et souffrez donc que je prenne tout en bloc et à parts égales, et donc que je vive, tout simplement)...