Mais furieux, Georges ne l’est pas ; au contraire : il est ravi. Et lorsque quelques minutes plus tard la porte s’ouvrira pour la seconde fois et que son père, Gontran, entrera, craignant déjà que l’avion ne parte sans eux, il sera prêt ; prêt et ravi ; ravi et heureux d’avoir pu prendre avec lui ce sac supplémentaire qu’il gardera serré contre lui jusqu’à l’avion. Et ce ravissement, Florent ne le comprendra pas, comme il n’a pas compris pourquoi il a dû s’accroupir devant trois étagères données d’une bibliothèque d’où il a dû tirer au hasard et sans les regarder dix livres dont il a dû remplir un sac sans les regarder ni en parler...