Et puis aujourd’hui, j’ai pensé à une lettre. Aussitôt, je me suis senti soulagé, et sans beaucoup de mal, puisque j’ai su que c’était notre solution, je t’ai écrit.
Voilà, je t’ai écrit, je t’écris. Maintenant, c’est fait. Je vais tâcher de ne pas me relire avant de l’envoyer. Je sais que ça ne m’empêcherait pas de l’envoyer, mais j’ai peur que tous ces mots que j’ai mis si vite ne mettent un peu de gris dans mon espoir. Et je ne le veux pas, car mon espoir est grand et je veux qu’il reste comme ça jusqu’à ta réponse.
J’aurais pu directement la glisser dans ta boîte, mais rien qu’à l’idée de m’approcher de chez toi, je me sens glacé de terreur. Aussi, je l’envoie par la poste. Tu devrais la recevoir demain, au plus tard après-demain. Nous sommes jeudi : samedi à 21h00 précises, je serai à ma fenêtre. Ton apparition à la tienne sera ta réponse. Mon plus grand désir est que tu y sois.
Pardonne-moi encore.
Ton Ferdinand...