« Et vous, madame Julienne ?
– Oh, vous savez, c’est un peu comme vous. Je sais que je regardais mon jeu à la télé, et puis pfft !, plus rien !
– À croire que nous étions tous destinés à une mort violente.
– Ou à l’oubli.
– Et mon Nestor, mon pauvre Nestor !
– Lui aussi ?
– Quand je pense qu’il est tout seul, avec ces quatre énergumènes qui doivent bien en profiter.
– Profiter ?
– De ce que je ne suis plus là, pardi. C’est moi qui tenais la maison ! Qu’est-ce que vous croyez ! Vous savez, ils avaient beau être célibataires et propres sur eux, c’étaient quand même des hommes. Et vous ne m’enlèverez pas de l’idée qu’un homme, c’est rien qu’un homme... »
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