C’est le deuxième homme, qui occupe tout le quart inférieur. Il est jeune. Il repose sur le dos, plaqué sur un tissu de couleur pourpre (cape ?). Il se présente de trois-quarts, sa tête effleure le bord inférieur du cadre. Ses jambes sont légèrement fléchies : de la droite, rejoignant et cachant à demi le pied droit du vieillard, on ne perçoit que la cuisse ; sous l’autre, bien apparente, repose un objet qui, selon toute vraisemblance, est une épée. Les manches de chemise de l’homme à terre sont retroussées jusqu’à mi-bras ; des bandes de cuir, telles celles d’un harnais, marquent et épousent ses épaules ; ses bras sont levés vers le ciel en un angle large, comme s’il voulait attirer à lui tout le monde et l’embrasser. Michael Levey en dira : la lumière est rigoureusement délimitée, et le saint homme mis à bas de son cheval forme un arc avec ses bras tendus devant le miracle qui l’aveugle. »

 

À cette description de la Conversion de saint Paul selon Caravage (1601), s’ajoutent celles de Bellini à Peraso, de Signorelli à Lorette, et de Michel-Ange au Vatican.

Elle n’en a pas encore entamé l’étude.

Les quatre reproductions s’étalent sur sa table de travail. Elle met de côté celle de Caravage et attend...