Le 14 septembre, un phénomène étrange a frappé la vie du quartier : de diverses manières et sous des formes multiples, une croix est apparue aux yeux de certains de ses habitants.
Parmi toutes ces victimes, plus nombreuses qu’on ne pourrait l’imaginer, il y a eu Maxime, puis Bénédictine, puis Alix. D’autres dans la rue ont été touchés qui, de la même façon, n’en ont pas eu réellement conscience, mais l’ont tout de même noté, et, de la même manière, n’en ont soufflé mot à personne, sachant qu’il ne servirait de rien de proclamer ce qui ne pouvait passer que pour une fantaisie ou une hallucination ; mais sachant aussi – sorte de prescience ou de don de double vue – qu’ils n’étaient pas les seuls et qu’avec ces autres personnes ils partageaient la même connaissance. Et cela seul suffisait...