Ce qu’après un second regard sur Raoul – un regard qu’il jugera dur et le gênera, l’obligera à détourner le sien –, elle fera, revenant quelques instants plus tard, cette fois vêtue (comme n’importe quelle petite fille de son âge, et de même, Raoul en sera tout aussi inexplicablement étonné), pour se diriger aussitôt vers Hervé qui, de la poche de son pantalon, extraira quelques billets, qu’elle escamotera d’un geste avide et rapide avant de jeter un coup d’œil hostile à l’adresse de Raoul et de disparaître par où elle était entrée...
(Plus tard, lorsqu’il sera pour partir, Raoul apprendra que Céline habite la rue, qu’elle est la fille d’un certain Grégoire et d’une Rosalie – en réalité, sa belle-mère –, tous deux dans l’ignorance de ses activités dont on suppose le gain être destiné à la constitution de son argent de poche ; mais pour l’heure, il ne sait rien, et, dans le vide de la pièce, attend le bon vouloir d’Hervé pour que puisse commencer l’entretien...)